Reno Baldelli Photographer

Étant un ancien arachnophobe je voulais savoir si j'étais réellement guéris. Je me suis donc confronté à celle qui était, pour moi, le summum de ma phobie : la mygale. Quelle ne fut pas ma surprise de voir à quel point elle pouvait être agréable et calme. J'ai même eu le loisir de la prendre sur moi, sans avoir une quelconque peur irraisonnée à son contact. Mais assez parlé de moi et parlons plutôt de mes nouvelles copines

Voici donc la toute première mygale avec laquelle j'ai travaillé sur les séries "portrait de..." et "NaturObade" : une grammostola porteri.

Originaire du Chili, cette araignée mygalomorphe appartient à la famille des Theraphosidae. Elle peut atteindre une envergure (avec les pattes) de 20cm. Cette taille correspond aux femelles qui peuvent vivre jusqu'à une quinzaine d'année. Les mâles, quand à eux, ne dépassent rarement la maturité sexuelle qui varie de 3 à 5ans.

De couleur grise, elle peut avoir des reflets roses sur le dessus quand elle est exposée au soleil.

Du fait de son comportement très docile, c'est la mygale de prédilection pour les terrariophiles débutants. De plus, elle ne représente pas de danger particulier pour l'homme et sa morsure n'est dangereuse qu'en cas d'allergie (choc anaphylactique).

1/ Tout d'abord voici une vue en couleur pour vous faire une idée

2/ Sur celle ci, une patte levée

3/ Sur celle-ci, une simulation de position défensive (nous lui avons simplement fait levée les pattes en réalité). Vous remarquerez la superbe vue sur ses "crochets".

4/ Une vue de face, pour bien voir ses chélicères.

5/ Et pour terminer une vue similaire à la première

Plus communément appelé Criocère du lis, ce coléoptère est considéré comme une espèce nuisible. Sa taille adulte peu varier entre 6 et 9mm de long et il est facilement reconnaissable par sa couleur rouge vif ainsi que par sa présence principalement sur les plantes de lis.

En cas de danger, l'insecte se laisse généralement tomber dans la végétation et il arrive parfois qu'il émette un cri strident pour effrayer ses prédateurs.

1/ Vue du côté droit ( vous remarquerez les "griffes" bien visibles au bout des pates)

2/ Vue du côté gauche, nous permettant de voir clairement la texture des élytres

3/ Ici, une version traité en noir et blanc ( plus dans l'esprit de la série)

Leçon N°120 : Le faire dérailler

Voici trois macrophotographies faites ce week end, toujours à l'étang des Aulnes à Saint Martin de Crau.

En premier lieu, je vous présente une Sarcophaga carnaria, plus communément appelé mouche à damier ou encore mouche grise. Elle fait partie de la famille des Sarcophagidae et c'est même l'une des plus grosses mouches communes.

Elle doit son nom au fait qu'elle pond ses oeufs sur des animaux morts et peut même entrer dans les habitations pour pondre sur la viande. Du fait qu'elle "fréquente" les cadavres à l'extérieur, cette mouche peut véhiculer des virus pathogènes, des champignons ou encore des bactéries.

Ensuite, voici un coléoptère qui fait parti de la famille des chrysomèles, le Cryptocephalus aureolus. Il est très difficile de différencier les 4 espèces (C.aureolus-C.sericeus-C.globicollis-C.hypochaeridis) qui sont très voisines et toutes ayant des couleurs allant du vert brillant (un peu métallique) au vert doré. On reconnait ses espèces avec la présence d'une bosse élytrale du calus huméral et une autre en arrière du scutellum

J'émets donc une réserve sur l'identifiacation exacte de mon modèle mais elle fait partis d'une des 4 familles cités.

1/ plan serré

2/ plan plus large

Je profites que le webzine shooting magazine viens d'annoncer officiellement la sortie de son numéro 30 pour vous informer que certaines de mes images (je vous laisse deviner lesquelles) seront publiées avec, en prime et pour les curieux, une interview de votre serviteur. Je vous donne donc rendez-vous le 5 juin lors de la sortie du magazine.

Je tenais à remercier toute l'équipe du magazine et particulièrement sa rédactrice en chef pour sa sympathie et également pour avoir choisis mes images.